CR complet du CD de Chalain 2012

Publié le par benji-triathlon

Si vous voulez pas tout lire, le CR court est aussi disponible ici.

 

Une course de trop

 

Les résultats ici.

Quelques photos ici.

 

Ce WE, je couplais un petit voyage en Bourgogne pour aller voir des amis, à un triathlon dans le Jura, dans le fief de Tibogo.

Je dois dire que la semaine ne me faisant pas penser à une grande performance ce dimanche, état de fatigue avancé lors des entrainements, mental moins fort que d'habitude (j'ai même sauté une séance natation, par fainéantise!), mal au genou qui reprend, tout ca couplé avec une météo qui s'annonçait pas terrible terrible, et une certaine lassitude des compétitions (si, si, c'est possible, même pour moi). Bref, je n'allais pas à Chalain avec le couteau entre les dents, mais plutôt pour profiter du WE, de la course, des amis.

 

On arrive sur le site vers 11h30. Miracle, il fait beau. Je me dis que j'aurai du faire le sprint le matin sous le soleil, car je sens que ca va se dégrader pour le CD l'après-midi. Mais pour l'instant ca tient, on peut pique-niquer, se préparer tranquillement.

1ère galère: je remonte le vélo et pars un peu pédaler pour vérifier que tout va bien. Bien m'en a pris. La veille, j'avais démonté mon aimant à capteur de fréquence de pédalage pour le mettre sur la manivelle droite. Je n'avais juste pas vu qu'il allait toucher mon dérailleur à chaque tour. Le boulet! Bon, j'enlève le capteur du coup... Heureusement que j'ai vu ca avant de partir...

Il n'y a pas beaucoup de concurrents (230 environ), mais il y a quand même un certain niveau, avec des gars de Besançon et Vesoul qui ont fait le déplacement.

Le parcours est plutôt bien pour moi, avec un dénivelé de 500m en vélo, et 2 "coups de cul" en CAP.

Comme je me mets toujours des objectifs avant une course, je m'étais dit que j'allais viser un top 10, pour aller chercher une prime, mais en arrivant sur le site, et en voyant les coureurs, je me suis dit qu'un top 20 serait sans doute un objectif plus sage. 

 

2012-06-Chalain 1270Benjamin, toujours en retard

 

Enfin, on rentre les vélos, on se souhaite bonne chance avec Céline et Tibo, les partenaires de l'ESN, et il va falloir y aller. Comme d'habitude, je suis à la bourre, et toujours pas très motivé. Je ne m'échauffe pas du tout, et oublie presque de fermer ma combi!

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la fine équipe avant le départ. On croit encore que l'on va s'amuser. Les cons...

 

Natation: 2 boucles de 750m avec sortie à l'australienne.

Le départ s'annonce mouvementé car la première bouée n'est pas très loin et la plage pas très grande. Même si l'on n'est que 230 au départ, ca risque de jouer des coudes.

Départ! je me jette en 3ème ou 4ème ligne. Je n'avais pas prévu de stratégie spécifique, et je me retrouve à lutter dans un groupe, à slalomer, à passer par dessus des mecs. C'est le bordel! Au bout de 300-400m, je me retrouve en tête d'un petit groupe qui a pris 20m de retard par rapport à un groupe devant. Je me dis que je vais faire l'effort pour les rejoindre, mais très vite je me rends compte que devant c'est pas un groupe non plus et ca se désagrège. Il y a du vent, et pas mal de vaguelettes, qui sont déstabilisantes. Je n'ai pas l'impression de bien nager, de bien poser ma nage, mais par contre j'ai l'impression d'être carrément en sur-régime. J'arrive à peine à respirer en 3 temps, j'ai du mal à garder une ligne droite. On se rapproche de la fin de la première boucle et déjà je suis essoufflé.

 

IMGP82461ère sortie à l'australienne, je peux du coup regarder devant. Bonne surprise, j'ai pas l'impression qu'ils soient très nombreux devant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          sortie à l'australienne. Je suis déjà à fond...

 

J'arrive à trouver un poisson pilote, mais je me mets pas complètement dans ses pieds, car j'ai du mal à nager droit, donc je me mets au niveau de ses hanches, et je respire en 2 temps. Mais je vais trop vite, ou je me suis déjà trop fatigué. Je sens que je suis en très de me fatiguer connement, mais je me dis maintenant que t'as commencé, tu finis. Des gens reviennent de derrière, mon poisson-pilote va moins vite, je me dis que je vais prendre un relais, mais décidément je ne nage pas droit. je ne peux plus respirer en 3 temps, je fais que du 2 temps. J'ai envie que ca se termine, et j'avoue que l'idée d'abandonner m'effleure l'esprit. Mais non, maintenant que je suis là, il faut continuer.

J'espère de battre un peu des gens pour les remettre en route avant la fin, mais ca me mets encore plus dans le rouge, et je suis obligé d'arrêter.

Je sors enfin de l'eau, et au bout de 30m trébuche en voulant doublé une concurrente, et me rattrape en faisant un roulé boulé digne des plus grands gymnastes de ce monde. Je me relève et en remets une couche, histoire de bien me cramer (débile...) en courant fort jusqu'au vélo.

 

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              Ah ben il est beau le Benji, il tient même plus debout...

 

On m'annonce environ 40ème. Je pensais être mieux, étant donné l'effort que j'ai fourni et le peu de participants. Je galère un peu à me changer, à mettre mes chaussures, mais bon, c'est enfin parti.

Verdict: une natation où j'ai donné beaucoup trop. Et paradoxalement, je ne suis même pas sur d'avoir fait un bien meilleur temps que si j'avais mieux géré, car je pense que ma technique devait laisser beaucoup à désirer. 23min19, s'il y a vraiment 1500m, c'est pas mal, mais au vu de l'énergie dépensée, ce n'est vraiment pas cher payé... En regardant les données de mon Polar, je me rends compte que j’ai mis quasiment 40 secondes de plus au deuxième tour qu’au premier, ce qui confirme le fait que j’ai « explosé » en natation…

J'étais à plus de 90% de ma Fmax sur 75% de la natation. Même sur le sprint à Mimizan je n'avais pas atteint ces niveaux. En même temps, ca me rassure sur mon niveau de fraicheur, d'être capable d'atteindre ce niveau dès le début de la course.

Ma T1 a été catastrophique, mais comparée à certains, j'ai enfilé mes chaussures pendant la T1, ce qui explique en partie mon temps. Enfin, à Troyes c'était pareil, mais j'ai été bien meilleur.

Bref, je prend le vélo, mais je sens que le souffle est très court.

 

Vélo:

Le parcours consiste en une boucle, avec environ 500m de dénivelé. En gros, ca monte les 20 premiers km, ca descend ensuite.

 

Dès le début, je sens que je n'ai pas de jus. Je peste contre ma natation, mais le mal est fait. J'essaye de donner ce qu'il me reste, mais aussi de récupérer. Dès le début un coup de cul de 100m à 11% me fait très mal au jambes, je suis scotché à 13km/h. J'ai du mal à reprendre les autres concurrents, bien que j'en vois pas mal devant. Les sensations sont complètement différentes qu'à Mimizan (même sur le CD) et à Troyes. Je n'arrive pas à pousser sur les pédales, je suis épuisé, essoufflé, dégoûté.

Puis, un concurrent me dépasse. Mince, j'avais commencé à prendre l'habitude de pas me faire dépasser à vélo, moi. Bon, j'espère récupérer et le reprendre quand ca va monter. Puis un autre me dépasse. La route commence à monter, et je ne reviens pas sur eux. Je me fais une raison, le vélo va être difficile. Je reviens quand même sur pas mal de mecs, mais je souffle fort, et je ne vais pas aussi vite que ce que j'aimerai, surtout en cote. Devant, des petits groupes se forment j'ai l'impression. Mais il y a pas mal d'arbitres, et j'ai confiance qu'ils vont faire leur boulot. Les 10 premiers km sont pas mal montants, mais avec aussi des faux plats où il faut pouvoir relancer et mettre de la puissance. impossible pour moi, je plafonne à 37-38 sur le plat. Les relances me demandent trop d'énergie, j'essaye de faire descendre mon cœur. Je commence à avoir peur pour la course à pied, si je suis dans cet état au bout de quelques km à vélo.

 

Je commence à me sentir mieux au bout d'une quinzaine de km, au pied de la cote de 4 km. Mais ce n'est pas non plus la grande forme, je monte à 23km/h une cote de 4km à 4,5%. 2 concurrents m'ayant doublé juste avant la cote s'échappent petit à petit, et je n'arrive pas à les garder en ligne de mire. Dommage, ca m'aurait été utile pour la descente.

Je commence à sentir quelques gouttes de pluie lors de la montée, et arrivée en haut, c'est une averse, pas très forte, mais continue, qui a détrempée les coureurs et la chaussée. Le froid commence également à se faire sentir, et je sens que je me crispe un peu. Mais je n'ai pas encore vraiment une sensation de froid.

 

La descente est très monotone, il n'y a personne devant, personne derrière. J'essaye de ne pas perdre trop de temps, tout en restant prudent et en essayant également de récupérer. Pas facile de tout faire à la fois. je pense avoir quand même perdu beaucoup de temps sur cette descente. Elle était relativement roulante, mais avec la pluie et le fait que je ne connaissais pas très bien les virages, j'ai freiné beaucoup plus que nécessaire. Enfin, il n'était pas question de tomber sur cette course! Le vent aussi fait son apparition, et j'ai l'impression qu'on l'a de face pour toute la descente. Vers la fin du parcours, j'aperçois 2 concurrents devant, et j'arriverai à revenir sur l'un d'eux à 2 km de la fin. J'ai comme l'impression qu'il se met dans mon sillage car il s'est retourné 2 ou 3 fois quand je revenais sur lui. A quoi bon se retourner si on n'a pas l'intention de prendre la roue? Un arbitre se porte à ma hauteur. Je me dis que ce serait grandiose s'il me mettait un carton, mais non, c'est juste pour me prévenir de faire attention en fin de descente. C'est ce que je fais, et effectivement, le gars me repasse à la relance, car avec la remarque de l'arbitre, j'avais beaucoup ralenti en prévision d'une chaussée glissante ou un virage dangereux (que je ne vis jamais...) et me fait une remarque sur la pluie. Je sais plus ce que je réponds et le redépasse.

Je suis plutôt content sur la fin, car les 10-15 derniers km sont passés très vite. Bon d'accord, ils étaient en descente, mais quand même, je n'ai pas explosé. A Pont Audemer l'année dernière, j'avais également trop donné en natation, et l'avait payé à vélo, les derniers km avaient été très difficiles, et la CAP aussi. Là, j'ai l'impression d'être pas trop mal.

 

On m'annonce 30ème. Bon, je sais que c'est mort pour le top 10, mais je me dis « pourquoi pas le top 20 ».

Bilan: 1h09min pour 40km (35km/h et des poussières) , soit, 38ème temps, soit comme la natation. C'est bien (pour moi) la preuve que je n'ai pas pu m'exprimer pleinement en vélo (par ma faute évidemment). Malgré tout, sur un parcours vallonné, avec de la pluie et du vent, et une natation en surrégime, ce n'est pas un chrono à dénigrer, j'ai bien réussi à limiter les dégâts.

 

Encore une transition de merde. Je ne prends aucun risque en descendant du vélo, encore avec mes chaussures. Nicky me confirmera que j'avais l'air hyper prudent, les 2 mains sur les manettes de frein. Elle aura quand même vu 4 mecs se rétamer à la transition... Donc encore du temps de perdu, mais un accident d'éviter.

 

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Une transition digne des plus grands !

 

Des images à montrer dans toutes les écoles de triathlon.

 

Merci Monsieur Féraud !

 

Du grand art... mais au moins je ne suis pas tombé !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la transition, j'avais décidé de mettre des chaussettes, car Troyes m'avait laissé 2 petites ampoules sur les cotés des pieds, pieds que je voulais préserver en vue des entrainements à venir et de Roth.

C'est en voulant mettre mes chaussettes que je me rends compte que le froid se fait sentir. Difficile de bouger les doigts et les pieds. J'arrive quand même à enfiler les chaussettes, et je pars pour mes 10km, sans m'attendre à quelque chose de grandiose.

Les encouragements de Nicky et de la team Tibogo m'aident à me trouver une motivation.

 

CAP: je double rapidement un concurrent et aperçoit devant le mec que j'ai doublé à la fin du vélo. Il a fait une meilleure transition et a 10 secondes d'avance. Il a l'air de bien courir, mais je constate avec satisfaction que je reviens sur lui. Au bout d'un km environ, je suis derrière lui, et je reste là quelques centaines de mètres pour me refaire, mais je sens que je peux et que je dois aller plus vite. La montée commence, et je déboite pour le passer. Je sens qu'il essaye de s'accrocher. Je m'efforce de ne pas rentrer dans son "jeu" et suit mon rythme. Il décroche petit à petit. La montée est quand même bien difficile, mais si elle n'est pas très pentue ni très longue. Pourquoi est-elle difficile alors? J'en sais, rien, sans doute la fatigue, mais elle était difficile. En plus, on est en foret, et avec la pluie on a un mélange de boue et de pierres polies bien glissantes et casse-gueules.

 

Petite anecdote. L'organisation avait mis des panneaux tous les km, indiquant le km au 1er et 2ème tour. Ca donnait "1-6", "2-7", "3-8", et "4-9". Pour illustrer mes propose, lorsque je dis que je débranche le cerveau pour pouvoir bien courir, il m'a fallu passer la 8ème borne pour qu'enfin je comprenne la signification de ces panneaux. Je pensais au début qu'il s'agissait de 1,6km, 2,7km, etc... Je me disais que c'était bizarre de donner des panneaux indiquant des dizièmes de km comme ca, mais bon. Quand j'ai passé le panneau "4-9" et que j'ai du courir encore plusieurs minutes avant de boucler le 1er tour, je commençais à me demander si finalement il n'y avait qu'un tour, et quand j'ai vu que non, je me suis dit que leurs 10km en faisaient en fait 11 ou 12. Donc voilà, quand je cours, je ne suis pas très lucide...

 

La descente fait du bien, on peut relancer. Arrivé en bas, du coup, la gravité recommence à travailler contre nous et j'ai l'impression d'être scotché à l'asphalte (parce que maintenant on est sur la route, il faut suivre un peu!). Je remonte quelques concurrents, et on m'annonce 24ème avant le dernier tour. Une dame au bord de la route m'encourage ("allez monsieur!") et trouve bon d'ajouter "ya personne devant, personne derrière!". Et ben c'est cool, pour la motivation ya rien de mieux! J'essaye de me dire que je peux encore reprendre du monde sur 5km et qu'il faut pas que je relâche. Le premier tour a quand même été dur et je me demande si je vais tenir le 2ème.

 

Au 2ème tour, il y a beaucoup plus de monde, tous les gars dont c'est le 1er tour. Je renonce à essayer de repérer les mecs qui sont dans leur 2ème tour. De toutes façons, je n'ai plus d'objectif, j'essaye juste de bien courir. J'ai l'impression de ralentir, et la bosse est difficile une nouvelle fois. En redescendant, on croise tout ceux qui monte, et je vois que le mec de tout àl l'heure n'est pas très loin, à 15-20 secondes. il finira finalement avec plus de 4 minutes de retard, donc je le soupçonne d'avoir dû faire une boucle de pénalité pour drafting. Ca lui apprendra (j'espère).

 

Une envie pressante de faire pipi arrive soudainement, et j'hésite un peu. Soit je finis la course: je pourrai me retenir encore 3km; soit je fais pipi sans m'arrêter, comme un cochon, ce sera de l'entrainement si ca doit arriver lors de mon Ironman. Bon, si j'en parle, c'est que vous vous doutez que j'ai choisi l'option 2. Ca passe, j'y arrive quasiment sans ralentir. Je me réchauffe, ya pas trop de monde autour, je sais pas si ca se voit, mais en tout cas de mon coté j'oublie et me reconcentre sur la course.

Fin de la parenthèse scato-comique…

 

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       J'ai l'impression de retrouver un peu d'énergie

      sur la fin, et je déroule jusqu'au bout,

      dans l'optique de faire un bon temps à pied.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est la fin, je referme ma tenue pour que l'on voit bien les sponsors...

 

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et allonge la foulée pour les photos...

 

A l'arrivée, je ne connais pas mon classement. Nicky, avec les annonces du speaker me dit que je devrais être dans les 20 premiers, mais ce sera en fait 22ème en 2h13min03

En course à pied, je fais le 9ème temps en 37min23 pour 10,2km (16,4km/h), ce qui n'est pas mal, car il y avait du dénivelé et le revêtement n'était pas vraiment optimal pour faire une perf. Cela dit, je suis quand même assez éloigné du temps des meilleurs, presque 2 minutes.

Satisfaction, quand même, mes 2 tours sont quasiment identiques niveau chrono, j’ai réussi à « tenir » le deuxième tour malgré mon impression que ça allait être très difficile…

 

Je finis à 14min du 1er, et très loin des primes (7min20). D'un point de vue performances, ce n'est pas une réussite. Des gars qui finissent pas très loin devant moi à Troyes me mettent quasi 5minutes sur ce CD. Donc il y avait moyen de faire beaucoup mieux.

 

J'essaye tout de même de retenir les points positifs sur cette course:

 

1. J'ai pas eu mal au genou, et aujourd'hui je le sens quasiment plus. J'espère que c'est en train de passer.

2. La météo merdique ne m'a pas empêché d'arriver au bout. J'ai sans doute vécu une course dénuée de plaisir, à part quelques moments en CAP, mais j'ai réussi à trouver de la motivation pour ne pas être complètement à la ramasse.

3. Malgré un effort trop important en natation, j'ai réussi à récupérer sur le vélo pour faire une CAP intéressante. J'espère entretenir ce niveau de CAP jusqu'à Roth, au moins. Mais bon, vu que je ne sais pas vraiment comment je l'ai obtenu, je sais pas trop comment l'entretenir...

4. Après avoir refait l'erreur de mes premières courses 2011 (faire la natation à bloc), j'ai une nouvelle fois été rappelé à l'ordre en vélo. La leçon est définitivement apprise (j'espère), et à Roth, je me tiendrai à carreau.

 

La déception vient quand même de la natation. J'ai l'impression d'avoir un peu perdu par rapport à Mimizan et Troyes. J'espère que c'est passager et que je retrouverai un bon niveau pour Roth. Mais surtout que je continuerai à progresser l'année prochaine.

Pour le vélo, je suis déçu également, mais je pense savoir d'où vient le problème (la nat...).

 

Merci aux supporters qui sont venus nous encourager sous la pluie. C'était pas drôle, je sais. Comme je le dis toujours, la pluie, ca gêne plus les supporters que les coureurs. Et bravo également à Céline et Tibo qui sont allés jusqu'au bout malgré les difficultés rencontrées.

 

Après cette étape dans le jura, je me rends compte, ô surprise, que je n'échappe pas aux lois de la physique, et que 4 compétitions en 3 weekends ont eu leur effet sur mon corps, mon mental, et donc mes performances. Si c'était à refaire, je pense que je ne m'alignerai pas sur cette compétition, qui était de trop. j'aurai du privilégier la récupération et l'entrainement en vue de l'Ironman. J'espère malgré tout que cette erreur n'aura pas trop d'effets néfastes.

J'ai donc décidé de renoncer au sprint d'Andresy, qui était prévu une semaine avant Roth. J'avais vraiment envie de le faire, mais je pense que c'est plus sage.

Les 2 prochaines semaines vont être assez intensives, en espérant que je sois assez en forme pour enchainer les heures d'entrainements. Les 2 suivantes seront consacrées au repos et à le "regénération" avant un des gros objectifs de la saison dans 4 semaines tout pile donc: L'Ironman de Roth.

 

J'espère revenir à Chalain l'année prochaine, et que je pourrai inclure cette course dans mon calendrier, car le parcours et le coin ont l'air vraiment sympa. Avec du beau temps, ca doit être très bien...

 

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A la fin de la course, on fait déjà moins les malins...

Publié dans CR complet

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