CR des triathlons S de Casteljaloux

Publié le par benji-triathlon

La der de la saison ! Enfin, la première de la nouvelle saison plutôt !


Dernière course de la saison pour certains, première de la saison pour d’autres, ces triathlons programmés début octobre sont à la croisée des chemins. A Casteljaloux donc, dans un super cadre, mais organisé par le club de Layrac.
J’attends le dernier moment et une bonne météo pour m’inscrire : pas question de me taper 2 fois 2h de voitures pour aller nager, rouler, courir dans le froid et la pluie. Mais la météo s’annonce favorable, et c’est parti : un S/éq le samedi, et un S et un M le dimanche. Je ferai le S/éq, et j’hésiterai jusqu’au dernier moment entre le S et le M le lendemain.
Le samedi, on essaye de mettre en place la meilleure stratégie possible, étant donné nos niveaux assez disparates. Dans l’eau, on décide au bout de moultes tergiversations de placer notre poisson-pilote Franck devant, Christophe derrière dans l’aspi, et Bruno et moi qui pousserons Armand pour essayer de rester dans les pieds de Chris.
Et c’est parti ! Et c’est le bordel ! Franck est trop loin devant, Chris n’arrive pas à garder les pieds. Moi je n’ai pas de supers sensations, c’est Bruno qui fait le gros du boulot pour pousser Armand. Bref, on n’est pas très efficace. Moi, je galère dans l’eau. Je suis un peu déçu, car je trouvais que mes sensations en piscine n’étaient pas si mauvaises depuis que j’ai repris doucement il y a un mois environ. J’ai l’impression de partir de « moins loin » que les années précédentes.
On arrive enfin à sortir de l’eau, 2ème étape : le vélo. Là, j’avais proposé la stratégie suivante : Armand récupère dans les roues de sa nata sur la première partie de parcours, puis participe aux relais, et enfin donne tout ce qu’il a sur la fin, car à priori il ne fait pas partie des 3 meilleurs à pied. Franck un peu pareil, il doit participer aux relais puis tout donner sur la fin. Moi je prends les plus gros relais possibles, car normalement j’ai de la marge à pied, et Bruno et Chris participent normalement, et essayent  de rester au chaud sur les derniers km pour récupérer, car c’est à priori eux qui vont classer l’équipe.
C’est beau une belle stratégie bien pensée, hein ? C’est encore plus beau quand on arrive à l’appliquer !
Et là, re-c’est le bordel ! 
Mine de rien, le parcours comporte de petits faux plats, et les différences de niveaux et le manque de connaissance entre nous se fait de suite ressentir : on est éparpillé ! On s’attend, on repart, ca repète. Purée, on n’y arrive pas ! Enfin, je me mets au niveau d’Armand en queue de groupe pour essayer de le motiver, de le protéger un peu plus du vent. Je ne prends plus de relais devant du coup, mais ça avance pas mal quand même. On arrive au demi-tour, Armand a repris du poil de la bête et il peut prendre quelques relais. Comme c’est pas mal en descente sur le retour, on commence à vouloir appuyer, et à 5km de l’arrivée, on met le coup d’accélérateur. Mais ça ne marche pas, on explose une nouvelle fois. Bon, en terme de cohésion d’équipe, on n’a pas montré un bien bel exemple, mais on arrive quand même groupé à T2.
Je passe en première position, et prend le mauvais chemin, barré par une rubalise. Gros freinage, wheeling roue avant (j’vous apprendrai), et j’arrive à poser la bête (le vélo, pas celui dessus) sans encombre, mais le cœur est bien monté ! Bruno derrière moi a failli m’emplafonner mais il réussit à prendre le bon chemin, et je me retrouve bon dernier à me dépêtrer de la rubalise. J’ai le stress de retarder mes coéquipiers à T2, et j’essaye d’aller vite, je garde un œil sur eux, en me disant que s’ils partent avant que je mette mes chaussures, je pars sans les enfiler, en les prenant à la main, pour pouvoir partir avec eux sans les retarder, et les enfiler plus tard. Ca cogite, hein ? Mais je n’ai pas à en arriver là, je refais mon retard en T2 et je sors juste derrière le 3ème homme, Armand est le dernier à T2. Il a pris du retard, on est les 4 dans l’aire de départ. On hésite un peu à l’attendre, mais à voir son allure dans l’aire de transition, et sa difficulté sur le vélo, et la stratégie mise en place au début, je (j’avoue c’est moi) décide de ne pas l’attendre et dit à mes 3 coéquipiers d’y aller. Armand est dégouté, forcément, car on l’arrête à T2, il ne peut pas courir. Il ne sait pas qu’il peut rendre son dossard pour terminer sa course à pied seul, et il s’arrête donc à T2.
Nous à pied, on part vite, trop vite j’ai l’impression, même si je n’ai pas ma montre. Je demande de temporiser, et au bout de 500m, on fait le point. Franck a l’air un chouilla en dessous, Bruno et Chris sont bien là, mais c’est pas facile. Je décide de pousser Chris, qui a l’air un peu moins bien, et c’est parti pour les 4 derniers km. Je voulais pousser à tour de role Chris et Bruno, mais au final, Bruno a de bonnes jambes, et arrive à suivre à distance Chris, que je pousse. Je m’arrête juste 2 ou 3 fois pour ramener Bruno, et on finit à fond la course.

Au final, pas un super classement, 9ème sur 39, le podium à 4 minutes. 12ème temps en nata (surprenant !), 12ème temps vélo, et 5ème temps CAP.

Le lendemain, au programme un S le matin, un M l’après-midi. Ils annoncent beau toute la journée, mais ça caille le matin. J’hésite à m’inscrire la veille, car je n’avais pas de supers sensations, et j’ai peur de galérer pendant la course, et de ne pas prendre de plaisir. Je décide quand même de m’inscire, car je me dis que je serai dégouté de voir tout le monde faire la course si je la fais pas aussi.
Mais ca caille vraiment le matin, et je décide de mettre 2 trifonctions. Une avec manche en dessous, et celle du club par-dessus.

"Tu f'ras gaffe t'as mal mis tes lunettes."

Le départ est comme d’habitude bordélique, on nous demande de reculer, ce que nous faisons petit à petit, mais je guette le coup de pistolet du départ à tout moment, et effectivement, ils n’ont pas attendu que l’on soit sorti de l’eau pour le donner. Pour une fois, cela m’avantage et je peux partir quasi en tête. Sur la gauche, un ponton en bois sur une vingtaine de mètres. Je le longe et dès que je le dépasse, je me mets à gauche pour nager tranquille. C’était mon but en natation, ne pas prendre le bouillon, et essayer de prendre un peu de plaisir. J’essaye quand même de profiter un peu d’aspi, et je nage avec 2-3 gars. Je dois pas nager très droit car souvent je me retrouve à racler la cuisse ou le bas-dos d’un autre concurrent. Après la course, Bruno me dira : « purée, ya un relou qui a pas arrêté de me taper la cuisse à gauche ! ». Ben ouais, c’était moi, peut être !
La nata se passe étonnamment bien, j’ai l’impression de pas nager trop dégueu, et de pas sortir trop loin. Apparemment 10ème, mais à ce moment je ne le sais pas.

Raaaaaah ! Tout en gestion quoi.


Sur le vélo, je fais ce que je peux. Je voulais me faire péter le caisson, mais au bout de 2-3min autour de 300 watts, je peux plus tenir, et j’essaye de gérer au mieux. Un gars en tenue Sky (en fait Agen…) est devant moi, j’essaye de le garder en ligne de mire. Mais c’est dur, il s’éloigne petit à petit. Le parcours me parait interminable. On s’approche du demi-tour, et je compte les concurrents devant moi : Je suis 7ème, mais 5 et 6 ne sont pas loin. C’est le Sky et une puce qui lui a sauté sur le dos quand il est passé… Et je me rapproche. Mais doucement. Quand je suis à 10m, je temporise, essaye de récupérer, puis fait l’effort pour les doubler tous les 2. Purée, maintenant faut assumer ! Allez on appuie comme on peut. Sky me redouble à 2-3km de l’arrivée, je le laisse partir. Enfin, je ne décide rien, il est juste plus rapide !

Et oui, même avec la roue pleine, j'arrive pas à faire le meilleur temps vélo...


J’arrive 6ème à l’aire de transition. Les 3 premiers, au demi-tour, me paraissaient très loin. Aurélie m’annonce que le podium est encore jouable. En fait le premier est aussi un relais, donc je suis en fait 4ème. Et pas si loin, 1m30 du 1er et 40s du 3ème.
J’aperçois pendant longtemps le 3ème, mais je ne reprends rien. Le parcours CAP comporte une petite portion en demi-tour, et je vois que le 1er est très loin (en fait c’était le relais), et 2 et 3 sont côte à côte, mais assez loin (en fait c’était les 2 premiers), et donc le 3ème toujours à 30-40s. Et derrière moi ce n’est pas très loin. Je me dis que je dois pas faire une super CAP, normalement j’arrive à creuser les écarts avec ceux derrière. Je croise Bruno et Chris bien placés, et je finis la course en essayant de courir le mieux possible pour faire le meilleur temps, mais je n’entrevois jamais la possibilité de reprendre le 3ème.

plus vite que son ombre !


Je finis donc 4ème, au final plutôt content. Pour une reprise je m’attendais à pire. Niveau classement, comme d’hab, c’est en nata que je perds. En vélo et en CAP, c’est pas le top délire méga groove, mais c’est solide, 5ème temps vélo à 35s du 1er, et 3ème temps CAP à 24s du 1er. 
A vélo, moyenne d'environ 38,5km/h (une fois lancé), sur un parcours "roulant mais pas trop" (70m de D+: 36,5km/h à l'aller, 40,5 au retour), et à pied environ 16,5km/h (3m38/km) sur un parcours quand même rapide, même si le revetement était pas parfait
Bon, c’est sur, je suis habitué à mieux en CAP, mais on va pas griller les étapes, et avec l’entrainement que j’ai, je suis satisfait. En prime, je fais le meilleur « combo » vélo/CAP. De pas grand-chose (4s…) je vous l’accorde, mais on tire les points de satisfaction là où l’on peut. Bref, chacun a fait la course avec sa forme du moment. J’aurai aimé monté sur le podium avec Nicky, qui finit 2ème féminine, mais tant pis. J’espère que ça augure d’une belle saison pour elle, et qu’on aura l’occasion de partager des podiums en 2018.

Allez, la saison est vraiment partie pour moi. Des nouvelles très vite pour les objectifs de la saison 2018 !
 

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